En début d’année, allez savoir pourquoi, l’envie m’a pris de ressortir ma vieille Game Boy et de lui donner un coup de neuf. Et si je lui faisais un beau support en bois ? Oups, j’ai glissé chef.
Parfois, le soir, je m’ennuie, alors je fais des trucs. Non, je déconne, je ne m’ennuie jamais. Mais plus sérieusement, parfois me viennent des idées que je dois rapidement concrétiser. Pris dans l’élan de nostalgie que vivent nombre de millenials en ce moment, j’eus alors envie de donner un coup de neuf à ma vieille Game Boy Pocket. Je me l’étais payé en faisant la plonge au restaurant des parents tout un été. Je me souviens encore du prix : 342 Francs ! C’est le premier « gros » achat de ma vie, et il m’a fallu travailler deux mois à quelques francs de l’heure pour parvenir à me la payer.
Mais comme tout objet, elle a subi les ouvrages du temps. Le capot des piles avait disparu et la coque, même si ça se voit peu sur la photo, était abîmée en de nombreux endroits. Ni une, ni deux, après quelques recherches sur le web je constate qu’il est possible d’en changer la coque. Commande passée, il n’y a plus qu’à attendre que l’expéditeur chinois fasse son travail. En parallèle, j’avais aussi retrouvé une cartouche du jeu Pokémon Argent. Sans doute le jeu de Game Boy sur lequel j’ai passé le plus de temps.
Et puis l’impatience se faisant sentir, me vient l’idée de faire un support pour exposer cette relique dans mon bureau. Non pas tant pour y jouer, mais juste pour le plaisir. Un petit tour au garage, quelques chutes de bois, et une heure après le support était fait.
Et c’est là que j’ai glissé… Tiens, si je le peignais, histoire d’avoir quelque chose de propre ? Ben oui, tiens, quelle bonne idée. En plus il me restait de la peinture à effet béton. Et de fil en aiguille, jamais satisfait, me voilà parti à imaginer une espèce de stèle magico-science-fictionnesque, avec les effets de couleurs, de mousse et de vieillissement, autour de laquelle gisent des pièces de Spaces Marines. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?
Après plusieurs semaines d’attente et une explosion du bilan carbone, je reçois enfin le précieux sésame. Il était temps de passer au changement de coque. En réalité, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Si bien qu’il s’agisse de certains boutons ou encore de l’interrupteur, j’ai conservé plusieurs pièces d’origine pour que ça fonctionne correctement. Au départ je voulais aller vers un rétro-éclairage et une batterie rechargeable, mais vu la galère à identifier les pièces de qualité en ligne, je m’en suis tenu à cette rénovation sommaire aux couleurs de la Game Boy originale.
Et voilà le résultat, désormais exposé dans la bibliothèque de mon bureau. Inutile, donc indispensable.